Né à Relizane en Algérie, en 1955, après des études d’architecture d’intérieur à l’Ecole des Beaux Arts à Alger, Taher Chemirik arrive en septembre 1977 à Paris, où il entreprend des études de scénographie à l’Ecole des Arts Décoratifs, rue d’Ulm.
Il commence à réaliser des costumes comme autant de pièces uniques, ainsi que des décors et des scénographies pour l’Opéra de Paris, pour l’Opéra de Nancy, pour le Festival des Arts Lyriques de Saint Céré, pour de grandes compagnies de danse.
Il
choisit alors de rentrer Chez Ralph Lauren comme décorateur pour les
boutiques Europe. Il y reste 3 ans, puis il décide de se consacrer à
une passion qui l’a toujours habité depuis son enfance, la création de
bijoux.
Il partage son temps entre ses créations personnelles et
des contributions aux collections des plus grands noms de la mode.
Son
style singulier séduit immédiatement. Certaines de ses créations
parues dans Vogue ou dans le Figaro provoquent un véritable engouement
de la clientèle.
Pour cet orfèvre designer amoureux de la
matière, chaque pièce est un rendez-vous unique. Ses
créations étonnent par leur densité formelle et sculpturale, par
la pureté et la clarté de leurs lignes minimales.
Par leur forte présence, les bijoux de Taher Chemirik retrouvent le rituel sacré de la parure. « J’aime, dit-il, la relation qui existe entre les bijoux et le sacré, la charge symbolique des bijoux… ».
Ses
créations font partie des collections permanentes du Musée des Arts
Décoratifs à Paris. Elles sont exposées et vendues à la Galerie Naïla
de Montbrizon, rue de Bourgogne à Paris et dans le monde entier :
Barneys, Sachs et Jeffries aux Etats-Unis, Natan 13 à Bruxelles et
Harvey Nichols à Londres.
En 2006 et 2007, il crée des collections pour les marques CHRISTOFLE, ROGER VIVIER et LOEWE.
En 2008 et 2009 ce sont les nouvelles collections de bijoux « lien » et « goutte » pour les Porcelaines BERNARDAUD.